mercredi 11 juin 2008

TRANSAT RETOUR : de St-Martin aux Açores (du 25 mai au 7 juin)

(Enfin des nouvelles ! Désolée, l'accès à Internet ici est restreint, et les horaires d´ouverture aléatoires !)





Cette navigation des Antilles aux Açores, bien que la plus longue, fut tout simplement l’une des plus belles de l’année !
On avait entendu tellement de témoignages négatifs sur les conditions de la transat retour… on s’attendait à avoir une navigation difficile, fatigante, avec du mauvais temps quasi certain, de la mer, du froid... Et bien rien de tout cela ! Cette transat retour fut même plus facile et moins fatigante que la transat aller.
Recevoir chaque jour la météo par le téléphone satellite fut aussi bien appréciable. Encore merci à Michel pour la précision de ses prévisions.

Petit résumé de ces 13jours en mer (ou plus exactement 12 jours et 22 h !!!) :

Dimanche 25/05
8h. Préparatifs de dernières minutes, avant le grand départ ! Steph va faire les formalités de sortie, Xav dévalise la superette du quartier de leur stocks de pain de mie et de boîtes de Vache qui rit (!), et moi je reste au bateau pour changer les joints d’étanchéité des coffres arrière. On finit de tout ranger, tout caler, et on fait un dernier nettoyage de la coque (et par la même occasion une dernière baignade…)
12h (16hTU) : départ de St-Martin. Au revoir les Antilles ! C’est parti pour plus de 2000 milles. Les conditions sont idéales : vent SE entre 10 et 15 nœuds, mer lisse, grand soleil. Pourvu que ça dure…



A peine avons-nous levé l’ancre que Romain de BelleGaff nous appelle sur l’iridium. Ils sont 800 milles devant nous… à l’attaque !!!!!
L’après-midi se passe tranquillement… puis la nuit tombe et on s’organise pour les quarts de nuit : trois heures chacun (21h-00h Xav, 00h-03h Pat, 03h-06h Steph).




Lundi 26/05
La première nuit s’est passée sans problème. Au matin, les conditions sont toujours calmes : vent SE 15 nœuds. On reçoit sur l’iridium la météo de Michel, ainsi que des indications sur la route à suivre.
Petite frayeur cependant en ce lundi matin : alors que je veux faire le point, l’ordi (qui a marché à merveille toute l’année) décide de ne plus reconnaître le GPS et ne veut plus afficher notre position sur MaxSea. Et comble du comble : le deuxième GPS (de secours), branché sur le pilote, a un problème d’affichage, si bien qu’il est impossible de lire notre position !!! Oups… On ne s’est pas entraîné au sextant depuis cinq mois, et faire 15 jours de nav à l’estime ne m’enchante guère !…
Au bout d’une heure, à force de « bidouiller » l’ordi, celui-ci finit par reconnaître le GPS, nous plaçant correctement sur la carte. Ouf !!!
Le bateau quant à lui avance bien, sous pilote automatique, entre 7,5 et 8,5 nœuds.






Chacun vaque à ses petites occupations : lecture, sieste, cuisine, barre… Je me lance dans la préparation de quelques bas de ligne acier, pour qu’on puisse se remettre à la pêche !
Nous mettons deux lignes à traîner, et on s’en fait casser une. Damned ! Ça commence bien !
Une deuxième nuit commence. Vers 23h, le vent monte, on prend un ris dans la GV et on enroule un peu de génois.

Mardi 27/05
Le vent est plus soutenu aujourd’hui (20 noeuds d’E), et la mer est plus creusée. On a enroulé le génois, et on l’a remplacé par la trinquette. Ça bouge davantage et la vie à bord devient nettement moins confortable. Les petits gestes de la vie quotidienne (se déplacer, s’habiller, cuisiner, aller aux toilettes…) demandent toute une organisation !!!
A 10h30, on prend un énorme grain, le vent monte à 35/40 nœuds. On affale la GV (on avance entre 8 et 9 nœuds sous trinquette seule !). Au plus fort du grain, on affale tout, puis on repart sous trinquette arisée.
Après le grain, le vent reste irrégulier entre 12 et 25 nœuds. On renvoie la GV.
Dans l’après-midi, on reçoit un sms de Michel qui nous prévient d’une possibilité de grains orageux remontant du SE sur notre zone, dans la soirée.
Effectivement, en fin d’après-midi, le ciel à l’horizon est bien noir…
La nuit tombe, et on commence à voir des éclairs au loin. Il y a plusieurs barres nuageuses. L’une d’entre elle semble vouloir passer derrière nous, mais une autre nous vient droit dessus. Ne voulant pas communiquer au reste de l’équipage mon angoisse des orages en mer, je préfère alors regagner ma couchette et me cacher sous l’oreiller !!! Les éclairs sont de plus en plus proches et nombreux. Le vent monte. Par sécurité, la GV est affalée et on continue sous trinquette seule.
La nuit est d’un noir d’encre. L’orage est maintenant très proche de nous et les éclairs flashent sans arrêt. On se sent bien petit au milieu de tout ça…
Comme si ce n’était pas assez compliqué comme ça, voilà qu’au plus fort de l’orage l’alarme du « Mer-Veille » (détecteur de radars) se met à sonner, nous annonçant la présence d’un bateau dans notre secteur avant tribord. On finit par l’apercevoir : c’est un cargo, qui finalement croisera derrière nous.
L’orage finit enfin par s’éloigner. Je reste de quart, toujours sous trinquette seule. On avance entre 5 et 6 nœuds.
Vers 3h, n’y ayant plus de signes précurseurs d’orages, Steph renvoie la GV.


Mercredi 28/05
Après cette nuit agitée, retour de conditions plus clémentes.
Le vent est faible (6-10 nœuds ESE), le grand soleil revient, ce qui permet d’aérer le bateau et de faire sécher nos affaires. On renvoie la GV en entier, et on remplace la trinquette par le génois.

On remet deux lignes à traîner, mais on n’attrape que des algues !
Vers midi, le vent remonte entre 12 et 15 nœuds. De supers conditions, malgré un ou deux grains (pas méchants !).
Nous changeons d’heure, et passons de TU+4h à TU+3h. Dans l’après-midi, on reçoit un appel de BelleGaff. Ils ont bien avancé, ça va être dur de les rattraper !


Allô BelleGaff ? Attendez-nous !

Jeudi 29/05
Une journée bien calme : vent SE entre 5 et 10 nœuds. C’est grand confort à bord, même pour cuisiner. Je me lance donc dans une session pancakes pour le petit déj !

A 12h, nous avons parcouru 687 milles depuis St-Martin, soit presque 1/3 du chemin.
En milieu de journée, nous passons à une trentaine de mètres de trois cachalots qui nagent en surface. Ils sont énormes !
Nos lignes de pêche, quant à elles, ne prennent toujours rien…
Dans l’après-midi, le vent devient très faible, mais on continue d’avancer entre 5,5 et 6,5 nœuds.
En soirée, un petit rafraîchissement de l’air se fait sentir, histoire de nous rappeler qu’on remonte bien vers le… Nooorrrrd !


Premier pantalon et premieres polaires depuis 5 mois...

Les quarts de nuit se font désormais en chaude tenue : on a ressorti les polaires, les pantalons et les vestes de quart !



D’après les prévisions météo de Michel, nous devrions continuer à avoir de petites conditions de vent dans les jours à venir.

Vendredi 30/05
Aujourd’hui c’est encore très calme, presque trop même ! Grand beau temps, mer belle.
En fin de nuit puis au lever du jour, le vent est de plus en plus faible (entre 2 et 5 nœuds). Notre vitesse tombe à 4 nœuds, puis 3, puis 2… Plus un souffle ! Nous mettons donc un peu de moteur, et dès qu’un petit souffle revient, on l’éteint et on reprend la barre sous voile, pour exploiter au mieux la moindre petite risée.
Pêche : toujours rien, à part des algues… mais on ne désespère pas !

Dans la soirée, le vent remonte et on retrouve notre vitesse habituelle de croisière entre 7 et8 nœuds. Le vent se maintient toute la nuit et Thorsson glisse sous les étoiles, comme un avion.

Samedi 31/05
Brrr ! Il fait frais ce matin, et le ciel est tout gris. L’eau devient elle aussi plus fraîche !
La journée se passe tranquillement : petit vent de SE 10-12 nœuds, et une mer toujours aussi calme et lisse. On se croirait sur un grand lac ! On ne s’attendait vraiment pas à des conditions pareilles pour cette transat retour. Et à part le matin et le soir, il fait plutôt chaud en journée.
Toujours pas de poisson au bout de la ligne… Par contre on découvre de drôles de bestioles flottant à la surface : des petites méduses, qui ressemblent à des petits sacs gonflés, avec sur le dessus une espèce de petite crête violette qui semble leur servir de voile pour avancer, et sur le dessous des sales tentacules noires… Vraiment étonnant ! On n’avait jamais vu ces machins-là !
En soirée, on fait un point : ça y est, on est à la moitié du parcours ! On fête ça autour d’un bon petit foie gras.




La nuit qui suit est paisible, le bateau continuant à filer entre 7 et 8 nœuds.

Dimanche 1/06
Une semaine déjà que nous sommes partis. On ne voit pas le temps passer, tant les conditions sont agréables et confortables !
Aujourd’hui dimanche, petit vent de SE 10 nœuds, une nouvelle belle journée ensoleillée.
10h : Alerte ! Une des deux lignes de pêche est tendue et traîne quelque chose.
On commence à la remonter, mais ça tire vraiment fort ! Le poisson est encore trop loin pour qu’on puisse distinguer de quoi il s’agit. Tout ce qu’on peut dire, c’est que ce n’est pas une dorade coryphène. On continue à tirer… on aperçoit une grande nageoire qui par moment sort de l’eau. On n’arrive toujours pas à voir ce que c’est. C’est lourd ! Un thon ? Un requin ? Un poisson-lune ? Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ?!! A une dizaine de mètres du bateau, on distingue enfin le bestiau : un gros espadon ! Steph réussit à le hisser à bord, Xav l’aide avec la gaffe. Il mesure bien 1,50m, et on estime son poids à une bonne vingtaine de kilos. Le rostre est impressionnant et il ne serait pas bon de s’en prendre un coup !

Pour la mise à mort, même technique qu’avec la dorade coryphène qu’on avait pêché à l’aller : un peu d’alcool à 90° dans les ouïes, et hop ! dodo l’espadon, et terminé les cabrioles dans le fond du bateau !

Ensuite, séquence biologie/anatomie du poisson, lequel a, entre autres, des nageoires qui se rentrent dans une fente sous son ventre.
Steph le vide et le découpe avec l’aide de Xav. Il y a du sang partout… c’est sûr, on va attirer tous les requins des environs ! Le bateau aura besoin d’un bon coup de nettoyage !


Une fois découpé en filets et en darnes, on constate qu’il y a à manger pour au moins une semaine ! Heureusement qu’on a le frigo !
Dès le midi, on attaque la dégustation : espadon cru mariné, puis filets d’espadon à la poêle. Un délice !

Atelier cuisine

Et pendant ce temps-là, le vent mollit. Le baromètre continue de grimper, la pression est maintenant de 1 026 hpa. Nous sommes proches du centre sans vent de l’anticyclone.
En milieu d’après-midi, on envoie le spi. Cela nous oblige à abattre de 20°, mais en s’éloignant un peu du centre de l’anticyclone, on espère toucher un peu plus de vent.
En fin de soirée, le vent remonte un peu. Le spi est affalé et on relofe.
On attaque notre huitième nuit en mer.
Vers 1h du matin, pendant mon quart, on prend un gros grain pluvieux. Le vent tombe complètement, tourne, se relève, retombe, retourne, se relève… et c’est le déluge !!! Un bon rinçage !
Puis le grain s’éloigne, et le vent se recale normalement au SE, 10-12 nds.

Lundi 2/06
Grand beau temps ! Vent ESE 10-12 nds.
Jusqu’à maintenant cette transat se passe dans des conditions idéales. On n’en revient toujours pas d’avoir une mer aussi calme en plein milieu de l’Atlantique !
A bord, on lit, on fait la sieste, on papote, on invente des recettes à base d’espadon… Steph attaque les sudoku force 7.

On a bien sûr rangé les lignes de pêche, vu la quantité de poisson qu’on a à manger ! Il ne s’agirait pas d’en prendre un deuxième…
Après l’espadon cru mariné et les filets d’espadon poêlés, pour midi c’est pâtes et fricassé d’espadon à la crème et ciboulette. Et le soir on remet ça.Neuvième nuit. A 1h, le vent est très faible, puis tourne au SSE, comme nous l’a annoncé Michel


Au petit matin, on envoie le spi.

Mardi 3/06
Vent SSE 10 nœuds, mer belle. On avance sous spi entre 7,5 et 9 nœuds. Profitons du calme, car la météo de Michel nous prévoit une fin de parcours plus musclée, avec le passage d’un front avec 30/35 nœuds dans 3-4 jours…
Il nous reste 635 milles avant l’arrivée.
En attendant, nous continuons notre régime « espadon » : au menu de midi, c’est rillettes d’espadon puis filet d’espadon pané et ses petits légumes (pas du jardin…).
L’après-midi nous avons la visite de dauphins. Ils jouent à l’étrave ou surfent la vague du sillage. Cela faisait longtemps qu’on n’en avait pas vus !


On reçoit des nouvelles de BelleGaff : ils sont 380 milles devant nous !
La journée se termine autour de crêpes fourrées à … l’espadon/béchamel/ tomate/oignon/champignon !!! La grande classe !

Mercredi 4/06
Toujours sous spi. Vent de Sud 10 nœuds, et la pression a encore grimpé (1032 hPa).



Dès le matin, un nouveau groupe de dauphins nous rejoint.
En fin de matinée, on aperçoit un voilier au loin sur notre gauche. Je l’appelle à la VHF mais il est sans doute trop éloigné pour m’entendre.
Le soir, le vent est de plus en plus faible. Vers 17h, on allume le moteur, et on le gardera toute la nuit.
Au menu du soir… devinez quoi ?... Brandade d’espadon !

Jeudi 5/06
On change d’heure ! On passe à TU-2h.
Vent nul ou très faible d’ONO, pas de quoi gonfler les voiles. On continue donc au moteur, à un peu moins de 5 nœuds… c’est pas drôle… ça avance pas… Que cette journée me semble longue !
En revanche il fait un temps magnifique, et le soleil tape fort.

Le lac Atlantique...


Les visites de dauphins sont maintenant quotidiennes, et constituent nos petites récréations !
En fin d’après-midi, un léger souffle d’air ESE semble vouloir enfin se remettre en place. On renvoie donc le spi, tout en restant appuyé au moteur, ce qui nous permet d’atteindre les 6 nœuds.
Une heure après, nous éteignons enfin ce satané engin pour continuer sous spi. Aaaah ! Quel silence !
Nous sommes presque venus à bout de notre espadon… Nous préférons jeter le dernier petit morceau, dont l’odeur nous paraît un peu suspecte…
Le vent s’établit à 10 nœuds, et la nuit se passe sous spi.

Vendredi 6/06
Le baromètre a amorcé sa redescente (1028), le vent est revenu et souffle à 12/14 nœuds. On avance sous spi entre 8 et 11 nœuds. Tant mieux, on espère que cela va nous permettre d’arriver aux Açores avant le front que nous a annoncé Michel !

16hTU : il reste 172 milles à parcourir.
L’après-midi le vent monte entre 15 et 18 nœuds, la mer se creuse. On affale le spi et on continue sous génois, avec des pointes à plus de 12 nœuds. Dans la soirée, on se retrouve au milieu d’un immense banc de dauphins en train de chasser. Ils sautent dans tous les sens !
Et on attaque notre dernière nuit, qui sera la plus agitée depuis le départ. Il en fallait bien une quand même !
D’ailleurs, au cours de cette dernière nuit, je subis une nouvelle attaque de calamars. Et il s’en est fallu de peu pour que je m’en reprenne un dans le nez !!!


Calamars 2, le retour...

Samedi 7/06
Dernières heures avant l’arrivée…
A 9h, on commence à deviner au loin l’île de Florès, dans les nuages.
En approchant, on découvre une île superbe et très verte, avec des montagnes, des prairies, des collines, des vaches, des falaises,… A première vue, un mélange de Suisse et d’Irlande !


TERRE !!!


A 14hTU, nous passons la digue du port de Lajes, situé au sud de Flores. Nous avons même notre comité d’accueil : les pom-pom girls de BelleGaff !
Ça y est, cette fois on est arrivé ! On peut enfin jeter l’ancre.

Port de Lajes

Nous voilà donc à Flores depuis 5 jours. Changement de climat radical par rapport aux Antilles : pluie, vent, humidité, grisaille, fraîcheur, eau à 19°C !!!!…


Mais surtout, qui aurait pu imaginer que ce mouillage allait devenir plus difficile et plus fatigant que la transat ?!!! Depuis trois jours en effet, les passages de fronts se succèdent, avec du vent de sud-est à sud-ouest entre 25 et 35 nœuds. Le mouillage de Lajes est relativement bien abrité du vent, mais pas de la houle ! Le pire a été la nuit de lundi à mardi, impossible de fermer l’œil, une grosse houle rentrait dans le port, ça déferlait même à l’entrée, et les vagues passaient par-dessus l’énorme digue… Au lever du jour, coup de vent, et plus d’un mètre de creux dans le mouillage, quel chantier ! Le bateau des Anglais mouillé juste devant nous a alors eu la mauvaise idée de déraper, venant droit sur nous, et menaçant par la même occasion d’embarquer notre ancre… Steph a sauté dans l’annexe pour aller les réveiller (ils dormaient, EUX !!!), et heureusement ils ont vite réagi pour allumer leur moteur et dégager !!! C’était chaud ! Entre temps, pendant la nuit, un nouveau bateau terminant sa transat est arrivé, mais avec un des membres de l’équipage blessé… Apparemment au large, c’était plutôt apocalyptique, avec des creux de plus de six mètres.
Il y a deux jours, APACHE, terminant eux aussi leur transat, nous a rejoint sur le mouillage. (Chapeau à cet équipage hors du commun !)
Du coup une bonne partie des équipages passe ses journées à terre, juste à côté du mouillage, pour surveiller les bateaux. Les bars et les restaus sont sympas, et à des tarifs défiant toute concurrence ! Les habitants, eux, sont d’une gentillesse et d’un accueil hors du commun. On connaissait deja cette qualité aux Portugais, mais ici à Flores c’est encore un cran au-dessus.

Hier une courte accalmie nous a permis de faire une petite balade mais le soir, arrivée d’un nouveau front… En ce moment c’est le déluge et la tempête ! On prend notre mal en patience, ça devrait se calmer en fin de semaine.


Voila les dernieres nouvelles !
A bientôt.

11 commentaires:

Anonyme a dit…

on vous dit encore une fois un grand BRAVO.
Trop étonnant de vous revoir avec polaires et pantalons...
Profitez bien de votre escale.
Bisous.
S&S

Anonyme a dit…

Superbe traversée, et quelle pêche !
Il n'y a plus qu'un cachalot ou une baleine qui manque au tableau de la famille, car le requin, c'est déjà fait.
Mais "Bon sang ne saurait mentir", et avec l'arrière de Thorsson au ras de l'eau comme celui des navires-usines baleiniers, tout est possible ...
Nous espérons que le temps s'améliorera rapidement, et que vous aurez l'occasion de visiter cette merveilleuse île, et aussi Corvo.
La bise à tous les trois, et continuez à nous étonner !

Anonyme a dit…

Bien belle traversée, vivante de surcroît (récit et photos)...

Il est plaisant de participer à votre quotidien et d'en partager quelques bribes phrase après phrase, photos après photos !

Ce n'est plus les Antilles certes, mais je participe à votre périple avec autant de plaisir voire même avec plus d'implications car vraiment votre blogg me remplit de de bonheur...

Profitez pleinement des instants dont vous disposez !

Bon séjour à Lajes das Flores, le frère de BPZOOM.

Les Rêves de Malo a dit…

Alors comment résumer la situation.
Si j'ai un mot "professionnels"!!!.
Vous avez évité les grains, pêché du gros, navigué à l'estime (bon 1/4 d'heure, mais assez pour me mettre la trouille), rattrapé Bellegaffe. Rien d'autre à ajouter.
C'est quand qu'on repart avec vous?.
Moi j'y vais les yeux fermés.
A très bientôt, ça se rapproche. ça va vous faire drôle de revoir nos tête de C...
Bisous les Pro.
P.S: je vois que Steph a continué à jouer au 10000, merci Pat d'avoir eu la descence de ne pas dévoiler le score, il en aurait encore pris pour ses gallons de capitaine!!!.

Anonyme a dit…

Tout d'abord félicitations à l'équipage.
Magnifique traversée avec des conditions plutôt exceptionnelles d'aprés ce qu'on m'a dit.
Bravo pour la pêche car la photo de Steph et Xav me rappelle des retours de pêche sur l'île quand ton père nous rammenait au port des requins... trés impressionnant
Félicitations à la cuisinière car trouver une semaine de recettes différentes, chapeau bas!!!
Gros bisous à vous et merci pour ces photos.
Vivement que vous soyez de retour!!

La Famille Nombreuse

Anonyme a dit…

salut
j'ai une bonne recette d'espadon à la braise :
Dans un grand plat, mélangez du jus d'orange, un jus de citron, de la sauce de soja, du concentré de tomate, l'ail, l'origan, le persil, le sel et un peu de poivre noir.
Remuez les ingrédients. Disposez le poisson pendant 2 heures en le tournant au bout d'1 heure.
Faites un grand feu sur le pont du bateau et attendez les braises, beurrez la grille puis disposez le poisson.
Laissez cuire le premier côté pendant 5 minutes en l'enduisant de marinade puis retournez-le et laissez cuire encore 5 minutes.
Une fois l'espadon à point, il doit être d'un beau brun et ferme au toucher.
Disposez le poisson dans un plat et arrosez-le du reste de marinade. Servez avec de la polenta.

Boisson conseillée :
Chardonnay
Sancerre, Pouilly
Saumur champigny
St Véran

bon appétit à tous les 4, ah non plus que trois l'espadon est mort!

ah merde c'est vrai que vous pouvez pas faire de feu, c'est ballot !!
très beau récit et finalement le lac est juste un peu plus grand que celui de la rochelle
bises
4bc

Anonyme a dit…

salut les jeunes !
bien content d'avoir de vos nouvelles en direct presque live !
puisque personne ne l'a encore faite,
je vais la faire au niveau du poisson : laisse padon tranquille !
à part ça, c'est vrai que les açores à cette période, c'est frais et humide, mais le vin et la bière ne sont pas chers, et la bacalao est bonne. je ne sais pas si vous faites une autre île avant de rentrer, mais essayez au moins terceira (angra de heroismo) et (ou) horta of course où trône déjà un pavillon du cnia !

bisous

tonton d'aix

olemon a dit…

Salut,

Merci pour ce récit, plein de péripéties.
Profitez bien de Flores, c'est pleins de souvenirs, j'y suis resté 3 ans, et j'ai hate d'y retourner.
Préparez vous aussi pour le retour, la chaleur n'est pas encore là, même dans le sud, le soleil reste discret.
Je reviens d'une semaine de course en A40rc, entre St Tropez, la Giraglia (Corse) et Genes (Italie), des surfs à 15 nds avec les dauphins autour, en pleine nuit, trop top, ces descentes dans les vagues. on fini en tete de la course (Giraglia Rolex Cup).

Attention à l'overdose d'espadon !
Bises
Oliv'

Anonyme a dit…

Content de vous lire!! on s'y croyais vraiment...!!!
et en plus, un super coucher de soleil, trop top!
Jolie pêche, j'imagine si c'était le cachalot qui avait mordu!!!
bienvenue sous des cieux plus cléments (top les polaires!!)
vivement de vous revoir et biz à Xav!!

Anonyme a dit…

TONTON D'AIX à l'amende
(1 euro )droit d'auteur
voir chapitre precedent commentaire 51 (tiens tiens 51)
Belle traversée pour notre cher équipage qui nous a ravis.
Reposez vous bien avant la derniere ligne droite.
Des photos encore des photos
on en redemande.
vous verrez la bronzette c'est bientot finie .
maintenant que vous avez repris la polaire plus question de s'en passer.
Aller a +

Anonyme a dit…

Super... beau poisson...jolies polaires...elles ne sentaient pas trop le renfermé?
Demain c'est le jour le plus long, mi-summer et la finlande va vider les tonneaux de bierre et alcool de tout genre toute la nuit!
Bisous à tous les deux et bonne route!

Pitzouille